Le J. E. Bernier II et la traversée de la baie de Baffin (1977)

par PierreBedard.ca

Le J. E. Bernier II rencontre le Williwaw à Upernavik, un autre voilier venu faire le passage du Nord-Ouest.  Les deux capitaines conviennent d'affronter ensemble la traversée de la baie de Baffin. La banquise qui recouvre le centre de la baie de Baffin est infranchissable pour les bateaux. Durant l'été, des courants marins la font dériver vers le Sud, dégageant un passage au Nord vers la fin de l'été. Les deux voiliers ont dû longer la côte du Groenland jusqu'à la latitude 75˚N avant d'atteindre ce passage. Ce détour par le Nord n'a pas empêché les voiliers d'être prisonniers des glaces. Des courants marins imprévisibles ont fait que la glace s'est rassemblée et refermée sur les voiliers, menaçant de les écraser.  Les voiliers sont demeurés coincés dans la banquise pendant une trentaine d'heures.  La banquise s'est ensuite lentement disloquée, laissant les voiliers continuer leur route.

Willy de Roos a un blog à l'adresse suivante : Exploration polaire par Willy de Roos


La rencontre à Upernavik
72˚47'N / 56˚10'W
(de gauche à droite)
Sur le Williwaw: Willie de Roos et Jean-Louis de Gerlache.
Sur le J. E Bernier II : Marie-Ève Thibeault, Réal Bouvier, Jean-Yves Desbiens et Jacques Pettigrew.

Party du grand départ
(dans le sens horaire à partir du côté gauche)
Jacques Pettigrew, Jean-Louis de Gerlache, Willie de Roos, Marie-Ève Thibeault, Yves Desbiens, Pierre Bédard et Réal Bouvier, (de dos au premier plan).

Le départ d'Upernavik
Pendant la belle saison, les eaux de la côte Ouest du Groenland sont calmes et presque libres de glace.

Un iceberg majesteux
Ce iceberg provient d'un des nombreux glaciers du Groenland qui coulent jusqu'à la mer.

La banquise
Jacques Pettigrew filme la banquise qui devient de plus en plus dense en approchant le centre de la baie de Baffin.

Perdu dans la banquise
Le Williwaw cherche son chemin à travers la banquise.

Coincé dans la banquise
L'équipage tente, en vain, d'agrandir les chenaux d'eau libre qui se referment sur les voiliers.

Écrasé par la banquise
De plus en plus dense, la banquise s'est complètement refermée et des crêtes de pression ont commencé à apparaître un peu partout sur la glace. La banquise menace alors d'écraser les voiliers l'un contre l'autre. L'équipage tente de briser la glace pour tirer les voiliers de cette situation.

Prisonnier de la banquise
Le J. E. Bernier II est demeuré immobilisé dans la banquise pendant une trentaine d'heures.

Prisonniers de la banquise
Les voiliers sont immobilisés dans une banquise continue qui recouvre maintenant la mer à perte de vue.

La banquise
Les rares reliefs sont les anciennes crètes de pressions et les icebergs qui ont été englobés par la banquise. La tache brune au loin est un phoque très méfiant des humains qui circulent sur la banquise.

La banquise se disloque
La banquise s'est lentement disloquée, laissant les voiliers continuer leur route.

La première tempête
Un bon vent s'est levé pour la dernière partie de la traversée de la baie de Baffin.

Avoir le pied marin
L'eau des vagues déferlantes a une température proche de 0˚C. Malgré le froid, Yves Desbiens tient la barre extérieure afin de mieux voir la glace.

Enfin au Canada!
Le Williwaw, au large de l'île Bylot, fait son entré en territoire canadien.

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