Réparations à Nanisivik
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L'embrayage avait rendu l'âme durant la rude traversée de la baie de Baffin. La direction de la mine de Nanisivik nous a gracieusement offert la remise à neuf du système défectueux. |
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J.E. Bernier II ancré à l'île Beechey. |
L'île Beechey est le dernier havre naturel avant la porte du passage du Nord-Ouest, tous les anciens explorateurs, incluant Franklin et Joseph-Elzéard Bernier y ont fait escale. |
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Le troupeau de morses de l'île Beechey. |
Durant l'été arctique, les morses sont les principaux résidants de l'île Beechey. |
Monument à la mémoire de Franklin
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Sur l'île Beechey, on trouve ce monument érigé à à la mémoire de Sir John Franklin et son équipage qui ont disparu pendant une mission de recherche du passage du Nord-Ouest (1845-48). |
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Tombes de quatre matelots des navires Terror et Erebus
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Quatre membres d'équipage de l'expédition dirigée par Franklin sont décédés durant leur premier hivernement à l'île Beechey. C'est la dernière trace laissée par cette expédition disparue corps et biens durant leur recherche du passage du Nord-Ouest. |
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La recherche du passage
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Près des côtes, les mouvements de marée fissurent la banquise parallèlement à la rive. Nous naviguons dans ce labyrinthe de fissures et nous avons dû faire marche arrière chaque fois qu'une fissure se terminait en impasse. |
Arc-en-ciel de glace
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Le détroit de Peel est la porte d'entrée du passage par la route Sud. Nous sommes accueillis par un arc-en-ciel causé par des cristaux de glace en suspension dans l'air au-dessus de la banquise. |
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Lueur du crépuscule
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Quand le soleil disparaît sous l'horizon, la terre et les icebergs se confondent. |
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Petit iceberg em contre-jour
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Durant les rares jours sans brume, les couleurs du coucher de soleil sur la mer arctique nous enchantaient. Une silhouette d'iceberg se détache au premier plan. |
Coucher de soleil sur la mer arctique
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Au coucher du soleil, la mer et le ciel se confondent, il faut jeter l'ancre car on ne voit plus la route. |
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L'attente du jour
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L'attente de retour de la clarté est très longue. Seuls les craquements de la banquise troublent le silence inquiétant de la nuit. |
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Le lever du jour sur la mer arctique
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À bord du J. E Bernier II la navigation se faisait à vue, sans radar ni GPS. Dès la fin du mois d'août, la noirceur oblige à s'arrêter quelques heures chaque jour. |
Nouvelle glace
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Au levé du jour, une nouvelle glace s'était formée autour du voilier, il presse de terminer le passage avant son regel. |
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À voile dans la banquise
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Malgré les ennuis mécaniques récurrents de transmission, le vent a toujours permis au J. E. Bernier II de poursuivre sa route à travers la banquise. |
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Avec le moteur en panne, il est maintenant impossible de reculer à voile dans un passage étroit. Un mauvais choix de parcours n'est plus permis et le capitaine scrute la banquise et pointe la route à suivre. |
Phoque annelé
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Les phoques de l'archipel arctique canadien ne sont pas effrayés par le voilier lorsque son moteur est éteint. |
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J.E. Bernier II ancré à Gjoa haven
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Le village de Gjoa haven est situé sur la rive Sud de l'île King William. À cet escale, nous savions que l'étape la plus difficile du voyage venait d'être franchi avec succès. La route vers la mer de Beaufort est encore longue, mais la mer est maintenant libre de glace. |
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Cérémonie au bureau de poste de Tuktoyaktuk, 16 septembre 1977.
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Seulement quatre équipiers ont réellement franchi le passage du Nord-Ouest à bord du J. E. Bernier II. (on voit, de gauche à droite) Pierre Bédard, le maître de poste de Tuktoyaktuk, Jacques Pettigrew, Marie-Ève Thibault et le capitaine Réal Bouvier (au téléphone). |